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CARVELYS culture sur le monde

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15 octobre 2009

Radio Savane

Ici Radio Savane, aujourd’hui je vais vous présenter un animal fascinant tant par sa taille que sa robustesse : le rhinocéros.

 

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HISTOIRE

Les rhinocéros sont les descendants d’une lignée remontant à 54 millions d’années, les périssodactyles à peau très épaisse (ongulé au nombre de doigts impairs).
Le tapir est aujourd’hui l’animal le plus proche du rhinocéros.
Aux temps préhistoriques, les rhinocéros avaient une toute autre apparence.
Les rhinocéros géants (Hyracodontidae) étaient les plus grands mamifères terrestres de tous les temps, avec un long cou, sans corne (-30 millions d’années).
Les Amynodontidae étaient aussi grands que les rhinocéros actuels, se nourissant de plantes aquatiques.
Les véritables rhinocéros sont séparés en deux lignées : les Elasmotheriinae vivaient à la période glacière avec une corne avoisinant les 2 mètres.
L’autre lignée s’appelle les Rhinocerotidae (38 millions d’années).
Le rhinocéros laineux : Coelodonta antiquitatis vivait en Europe et en Asie à la fin du tertiaire pendant la période glacière. Des spécimens ont été retrouvés parfaitement conservés en Sibérie. Il possédait une véritable fourrure contrairement aux rhinocéros actuels. Il portait deux cornes.
Le rhinocéros de Sumatra est celui qui a gardé l’aspect le plus primitif, c’est un rescapé du passé.
Les hommes préhistoriques en ont côtoyé quatre espèces et commençaient déjà à les pourchasser.
Les rhinocéros ont disparu d’Europe, sans doute pour des raisons climatiques, il y a dix mille ans.

ESPECES ET SITUATION GEOGRAPHIQUE

Il existe 5 espèces différentes de rhinocéros :

 

- Ceratotherium ou rhinocéros blanc, 2 cornes : Afrique australe, Afrique centrale (750) 3.30 à 4.20 mètres, 1400 à 3500 kg.

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- Diceros bicornis ou rhinocéros noir, 2 cornes : Afrique australe, Kenya (250) 3 à 3.75 mètres, 800 à 1500 kg.

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- Dicerorhinus sumatrensis ou rhinocéros de Sumatra, 2 cornes : Sumatra, Bornéo, péninsule malaise (9) 2.30 à 3.10 mètres, 600 à 950 kg.

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- Dicerorhinus sumatrensis ou rhinocéros de Sumatra, 2 cornes : Sumatra, Bornéo, péninsule malaise (9) 2.30 à 3.10 mètres, 600 à 950 kg.

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- Rhinoceros unicornis ou rhinocéros indien, 1 corne (longue) : nord de l’Inde, Népal  (150) 3.60 à 3.80 mètres, 800 à 2700 kg.

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Toutes ces espèces sont menacées de disparition.
En réalité les rhinocéros noirs et blancs sont tous les deux… gris.
L’appellation vient d’une erreur de traduction de l’hollandais : « weit » (large pour rhinocéros à bouche large, qui broute de l’herbe).
Lorsque les anglais colonisèrent l’Afrique « weit » se transforma en « white » (blanc).

VIE SOCIALE ET REPRODUCTION

Rhinocéros en grec veut dire " nez cornu " (rhinos=nez, keras=corne).
Les rhinocéros vivent dans les régions chaudes et marécageuses.
C’est le deuxième mammifère terrestre le plus lourd après l’éléphant. Il est herbivore et non ruminant.
Leur corne est en kératine agglutinée, protéine fibrillaire que l’on trouve dans les cheveux.
La corne la plus longue mesurée est d’1m58 ! !
Il a un tout petit cerveau qui contraste avec son énorme tête.
Ils affectionnent tout particulièrement les bains de boue. Elle leur sert à se protéger des piqûres d’insectes mais aussi au teint de leur peau : la couleur du rhinocéros vient de là sinon il serait gris. Quand la boue sèche, les tiques disparaissent avec elle.

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Les lèvres du rhinocéros blanc sont droites et rigides pour tondre l’herbe, celles du rhinocéros noir sont pointues et préhensibles pour arracher le feuillage.
Il se nourrit d’Euphorbes, plantes épineuses, les préférées du rhinocéros noir, capable d’en manger des dizaines de kilos pendant des heures. Elles augmentent les hormones sexuelles chez les mâles qui sont plus féconds là où il y en a.
Ils sont très friands de sel pour les protéines, ils grattent les salines avec leurs cornes pour se le procurer.
L’empreinte qu’il laisse dans le sol est en forme de trèfle.
Il a une capacité visuelle très faible, en revanche l’ouïe et l’odorat sont très développés.
Il ne possède pas de scrotum, les testicules sont à l’intérieur de son corps.
La femelle s’appelle la rhinocère, son petit le rhinocéron.

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La journée, ils dorment, ils sont actifs au crépuscule et à la nuit.

 

Des oiseaux, les piques-bœufs, sont en permanence sur eux pour nettoyer les parasites, ils préviennent aussi du danger pour compenser la vision défaillante du rhinocéros. Echange de bons procédés.
Ils vivent en solitaire, parfois en petit troupeau, le mâle est insociable, la femelle est moins sauvage.
Ses déjections et son urine lui servent à marquer son territoire et ainsi attirer les femelles.

 

Le mâle peut resté juché sur sa femelle plus d’une heure, lors de leurs ébats amoureux. La gestation de la femelle est de 15 à 18 mois ! !

 

Il est très infidèle et congédie la femelle qui s’occupera toute seule du petit.

Les petits têtent jusqu’à l’âge de 18 mois, ils sont très farceurs et joueurs. Leur mère leur apprend les rudiments de la chasse. Quand ils sont en âge de se débrouiller, ils partent faire leur vie. Ils doivent alors chercher un territoire pour se reproduire à leur tour.
C’est un animal très craintif, qui a peur de l’homme. S’il est dérangé il peut charger à une vitesse de 48 km/h ! !
Le rhinocéros n’a pas de prédateur si ce n’est l’homme, seul les petits peuvent être attaqués par des hyènes ou d’autres félins. Ils synchronisent alors leur marche avec leur mère pour avoir la meilleure protection possible.
Quand il sent sa fin venir, le rhinocéros se rapproche d’un point d’eau pour s’épargner des efforts et s’alimenter.



MYTHES ET LEGENDES

La légende de la Licorne serait liée à la longue corne antérieure du rhinocéros.

Licorne

 

La construction du château d’If est née du fait qu’un rhinocéros se soit échoué en janvier 1516. Il avait été donné en cadeau par Manuel 1er, le roi du Portugal au pape Lion X. Le bâteau chavira et le malheureux rhinocéros accosta sur l’Ile. C’est là que Dürer le " croqua ".
François 1er, fasciné, fit construire une forteresse à l’image de la carapace du rhinocéros.

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Les grottes de Rouffignac abritent des peintures rupestres de rhinocéros laissées par les hommes préhistoriques.

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Pourquoi la peau du rhinocéros indien est très plissée ?

Rudyard Kipling nous raconte cette belle légende :
Un jour un rhinocéros indien était allé se baigner à la mer en laissant sa peau sur le rivage.
Un petit enfant espiègle passait par là et pour lui faire une farce, il a glissé dans la peau du rhinocéros des miettes de gâteau.
Lorsque ce dernier la remit, ça le chatouilla tellement qu’il fut obligé de se frotter sur le sable et sa peau se plissa.

DERIVES

Les rhinocéros ont été chassé par les indiens (maharadjas).
Les hommes du Yémen font de leurs cornes des manches de poignard. On a pensé à leur couper les cornes mais ça entraînait des avortements chez les femelles et l’inefficacité à la reproduction.
On les utilise aussi en Asie pour faire des sculptures, coupes libatoires (offrandes rituelles).
Elle est dite " aphrodisiaque " par les chinois et les japonais qui la prennent en infusion.
C’est une idée reçue qui n’a jamais été prouvée scientifiquement et la cause du massacre des rhinocéros. On s’en sert également en Chine pour la médecine.
L’intérieur de la corne est plein contrairement à l’ivoire qui est creux.

Poignard


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2 octobre 2009

2 octobre 2009

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2 octobre 2009

La Biodiversité

La biodiversité, qu’est ce que c’est ?

 

La biodiversité désigne la diversité des organismes vivants, qui s’apprécie en considérant la diversité des espèces, celle des gènes au sein de chaque espèce, ainsi que l’organisation et la répartition des écosystèmes.

Le maintien de la biodiversité est une composante essentielle du développement durable.

(Source journal officiel du 12 Avril 2009)

 

 

Différentes techniques pour préserver la biodiversité dans nos jardins

 

Il existe des techniques pour augmenter ou valoriser l’intérêt de la faune de jardin et des maisons :

 

-Limiter les espaces goudronnées : l’urbanisation fait déjà disparaître des hectares de forêt et de plaine, de végétation alors autant garder au maximum de surfaces verts pour le bien de la flore.

 

- La tonte différenciée est favorable à la biodiversité mais aussi diminuer les besoins de tonte permet la progression de la biodiversité dans votre jardin.

Cela consiste à adapter la fréquence de tonte et la hauteur de coupe à l’usage des différentes parties de jardin.

 

-Évacuer les déchets de tonte afin d’amaigrir la surface.

Cela aura pour effet d’appauvrir le sol mais de favoriser les espèces végétale au grand nombre.

 

-Multiplier le nombre de micro habitat : mares, tas de bois, muret de pierre sèche

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crédit photo : jj Raynal pour Terre vivante

voir cet article

                   

                   

2 octobre 2009

Les isolants

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- 

crédit photo terre vivante


Une bonne isolation permet de se protéger du chaud et du froid, de faire des économies en évitant les pertes de chaleur, enfin d’avoir une maison chaude l’hiver et fraîche l’été en assurant un confort thermique et acoustique.

Il faut savoir que l’air est bien plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une maison. La pollution est due aux produits des matériaux de construction, pour la plupart peu ou pas du tout recyclables.

Comme on a pu le voir à la Maison des Énergies de Chambéry il y a différents types d’isolants :

- les isolants minéraux : l’argile expansée, le verre cellulaire

- les isolants végétaux : le liège expansé, le lin, le chanvre

les isolants d’origine animale : la laine de mouton, les plumes de canard.

Il faut privilégier des produits naturels, respectueux de l’environnement et qui préservent notre santé.

Depuis quelques années et notamment suite aux problèmes posés par l’amiante, un nombre croissant de maîtres d’ouvrages cherchent en effet à améliorer les écobilans de l’isolation, avec des matériaux moins toxiques et écotoxiques, recyclés ou recyclables, peu consommateurs d’énergie, produits plus localement, et éventuellement puits de carbone.


De tels isolants sont généralement imposés par les approches HQE (Haute Qualité Environnementale appliquée au bâtiment) ou encouragés par certaines collectivités.

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source : Terre Vivante, article quel isolant choisir ?

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2 octobre 2009

Les bouteilles en plastique

Les déchets en plastique


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Les bouteilles en plastiques.



Composition d’une bouteilles en plastique :

Pour faire une bouteille en plastique, il faut 2 types de polymères. En général, le corps est en plastique transparent léger appelé PET « polyéthylène », et le bouchon opaque et résistant, est en PEHD « polyéthylène  haute densité ».

Recyclage d’une bouteille en plastique :

Le plastique est apporté par un camion spécial dans un centre de tri où les bouteilles sont alors compactées en gros cubes. Celles-ci sont ensuite acheminées vers des usines de régénération, où ils seront broyés, réduits en paillettes et plongés dans de l’eau.
Sachant que le PET coule , et que le PEHD flotte, il sera ainsi facile de séparer le plastique des bouteilles de celui des bouchons. Puis les polymères sont envoyés dans les usines de recyclage afin de fabriquer le nouveaux produits.

En sachant que :

- 1 bouteille en plastique = 7 cartes à puces
- 27 bouteilles en plastiques = 1 montre
- 11 bouteilles de lait = 1 arrosoir
- 12 bouteilles de soda = 1 oreiller
- 200 flacons de produits d’entretien …1 poubelle
- 450 façons de lessives = 1 banc de 3 places.

Bouteilles en plastique, je les portes en vrac et vides dans les conteneurs jaune (selon les endroits c’est différents) :

- bouteilles transparentes «  eau… »
- bouteilles d’adoucissant «  lessive… »
- liquide vaisselle «  javel… »
- nettoyant ménagers
- bouteilles de lait
- bidons
- boîtes de conserves
- les aérosols
- barquettes en aluminium
- emballage et cartons

Qu’y a t il dans nos poubelles ?

- 13% de verre
- 4% de métal
- 29% de matière biodégradable
- 25% de papier, carton, journaux
- 18% de textiles…
- 11% de plastiques.

2 octobre 2009

Les éoliennes

ÉNERGIE RENOUVELABLE

 

Les éoliennes :

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Définition :

 

Une éolienne est un dispositif qui utilise la force motrice du vent. Cette force peut être utilisée mécaniquement (dans le cas d'une éolienne de pompage), ou pour produire de l'électricité (dans le cas d'un aérogénérateur).

 

Fonctionnement :

 

Un générateur est fixer sur un mat (qui est a un minimum de 10 m et qui peut aller jusqu’à 100 m de haut afin d’être moins perturbés par la « rugosité » du sol), est relié à des pales d’hélice qui entraîné par le vent font tourné le rotor du générateur qui produit de l’électricité.

 

Principe du générateur :

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Avantages de l’éolien :

 

 - c’est une forme d’énergie indéfiniment durable et propre ;

 

- elle ne nécessite aucun carburant ;

 

- elle ne produit pas de déchets toxiques ou radioactifs car une éolienne est faite entièrement de métal et de plastique ;

 

- lorsque des parcs d’éoliennes sont installés sur des terres agricoles, seulement 2 % du sol environ est nécessaire pour les éoliennes. La surface restante est disponible pour l’exploitation agricole, l’élevage et d’autres utilisations ;

 

- après son temps de fonctionnement (environ 20 ans) elle est entièrement démontable, on peut même enlever la fondation en béton. Elle n’aura laissé aucun produit contaminant et pourra être très facilement remplacée ;

 

Inconvénients de l’éolien :

 

- les riverains craignent généralement une dégradation de l’aspect visuel des sites concernés ;

 

- les riverains déplorent le bruit des éoliennes, et craignent un impact sur l’écosystème induit par ce bruit associé aux interférences électromagnétiques induites par leurs générateurs. Le bruit peut être d’origine mécanique ou aérodynamique ;

 

- la réception des ondes hertziennes peut être perturbée, ce qui provoque une image bruitée sur les récepteurs de télévision analogique ;

 

- des flashs très puissants sont émis toutes les cinq secondes en haut des mâts d’éoliennes à la demande de l’aviation civile. Ces flashes perturbent la tranquillité nocturne de la campagne et sont une pollution lumineuse supplémentaire ;

 

- elle fournie du courant que lorsqu’il y a du vent et elle est relayé par d’autre source de production pas forcement non polluante.

 

- elle ne créé pas ou peu d’emploi en France ;

 

Conclusion :

 

Le bruit produit par les éoliennes est réel mais faible 45 dB. Au pied d’une éolienne, le niveau sonore est équivalent à celui qu’il y a à l’intérieur d’une voiture. Le bruit du vent est bien souvent plus dérangeant que le bruit de l’éolienne elle-même.

Les risques d’accident, ils sont réels mais il reste au niveau d’un risque industriel qui est possible de mesurer et de prévenir. Ils n’ont certainement rien a voire avec les risques très dangereux du nucléaire ou de l’industrie chimique.

Il y a des inconvénients, mais que représentent pour notre société ces nuisances ? Peu de chose au regard de ce que nous tolérons par ailleurs sans broncher :

- les kilomètres de lignes à haute tension : générateur de perturbations électromagnétiques, de mort de dizaines d’oiseaux par km ;

- les émetteurs de téléphonie mobile potentiellement dangereux pour l’homme ;

- les autoroutes/ rocades / périphériques et leurs ouvrages d’art, extrêmement bruyant, polluant et défigurant le paysage …

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30 septembre 2009

L’énergie solaire thermique

 

Définition

 

C’est une transformation du rayonnement solaire en énergie pour chauffer une installation de circuit d’eau. Le panneau solaire thermique est une source d’énergie gratuite et non polluante car elle est issue des rayons du soleil.

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source : http://isotech-distribution.com/img/capteur-solaire.jpg

 

Comment ça marche ? (Source : http://www.techno-science.net)

 

Il existe deux types de panneaux solaires :

 

Dans les capteurs thermiques « à eau » l’eau circule dans des tubes du panneau solaire thermique qui est composé de vitres isolantes provoquant un effet de serre. Ainsi le rayonnement solaire envoyé sur le panneau chauffe l’eau qui vous fournira en chauffage et en eau chaude pour vos sanitaires.

 

Dans les capteurs thermiques « à air », c’est de l’air qui circule et qui s’échauffe au contact des absorbeurs. L’air ainsi chauffé est ensuite ventilé dans les habitats pour le chauffage ou dans les hangars agricoles pour le séchage des productions.

 

Quelques chiffres (http://www.dicodunet.com)

 

Avec une installation de panneau solaire thermique on économise entre 40% et 70 % des besoins en eau chaude de notre maison et de 30% à 50% de notre consommation de chauffage suivant notre région.

 

Coût de l’installation (Info prise à la Maison des énergies à Chambéry, ASDER)

 

Le coût d’un chauffe-eau solaire, pour une famille de 4 à 5 personnes est de l’ordre de 5000 à 6000 € HT (avant subvention) entre le matériel et son installation.

 

Il existe des aides pour la mise en place d’un chauffe-eau solaire dans nos habitations :

 

§ Subvention du Conseil Régional Rhône-Alpes de 763 € si le capteur est intégré dès la construction de la maison, et de 458 € dans le cas contraire

§ Subvention du Conseil Général de 300 €

§ Une prime complémentaire éventuelle de votre commune

§ Un crédit d’impôt s’élevant à 40% du coût du matériel, aides déduites, plafonné en fonction de votre situation familiale

§ Taux réduit de la T.V.A  à 5,5% si l’installation est réalisée dans un logement achevé depuis plus de 2 ans.

 

 

   

 

Exemple de montage financier

   

   

§ Coût     total d’un chauffe-eau solaire installé : 6000 € TTC dont 3600 € TTC     de matériel

   

§ Subvention     Région + subvention Département : 763 € + 300 €

   

§ Montant     du crédit d’impôt : 40 % du coût du matériel (aides déduites) soit     1184 €

   

 

   

Restant à la charge du propriétaire : 3753 € 

   

 

       

6 août 2009

Visite au bois de la Bâtie !

Visite au bois de la Bâtie !

Le mardi 4 août 2009, nous sommes partis découvrir le bois de la Bâtie, une réserve naturelle de l’Isère. Sur place, nous avons été guidés par Marine (guide nature employée par le conseil général de l’Isère). Marine nous a fait découvrir des espèces différentes de faune et de flore.

 

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Certaines espèces sont considérées comme espèces envahissantes telles que : la tortue de Floride, l’arbre à papillons ou buddleia et le plaqueminier (dont le fruit est le kaki) et bien d’autres encore. Mais, il y a également des espèces en voie de disparition telles que la tortue cistude.

 

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Marine, nous a également fait découvrir des oiseaux : le guêpier d’Europe, le pic épeichette, le martin pêcheur ou bien encore le pivert. Elle nous a appris à écouter les différents chants des oiseaux, mais aussi nous a expliqué qu’un même oiseau avait plusieurs cris. Soit pour savoir si un autre oiseau est proche ou bien s’il est inquiet mais aussi quand on le dérange.

 

Nous avons aussi vu une larve de libellule, une demoiselle, des cicadelles, une araignée jaune et noire (on la reconnaît grâce à ses fils croisés en haut et en bas). Nous avons cherché sur Internet, elle s’appelle Argiope frelon.

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Les enfants du groupe ont pêché à l’épuisette les petites bêtes de la mare pédagogique puis la guide nous a expliqué la vie et la reproduction des libellules.

 

Nous avons observé un héron en vol, plusieurs foulques, un vol de guêpiers et un Martin pêcheur en train de pêcher !  et pour la flore, le peuplier blanc, le peuplier noir, le fusain, le saule, …

 

 Marine nous a expliqué qu’au tout début, la Vallée du Grésivaudan était un énorme glacier, que ce glacier avait laissé la place à un grand lac. Ce grand lac formait une boucle que les hommes ont déviée pour que l’Isère aille tout droit et c’est ainsi que naquit cette réserve naturelle.

En nous promenant dans ce bois, à certains endroits on peut voir la limite de ce qui est naturel et de ce qui ne l'est pas.

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La tortue de Floride est une espèce envahissante : il y a longtemps on acheté des tortue de Floride pour nos enfants, mais aussi parce qu’elles vivent longtemps (80 ans !). Puis un jour on déménage et la tortue est de plus en plus grosse et donc mange de plus en plus. Du coup on les relâches dans la nature en se disant qu’elles peuvent se débrouiller toutes seules. Une fois dans la nature la tortue de Floride se développe. Et malheureusement, se retrouve sur le territoire de notre tortue Cistude. La tortue de Floride mange beaucoup et comme il n’y a pas assez de nourriture pour tout le monde, la tortue de Floride va manger les œufs de la tortue Cistude car elle est carnivore et agressive.

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Nous avons aussi vu le territoire des castors. Marine, nous a expliqué comment différencier le ragondin du castor. Le castor a une queue plate tandis que le ragondin a une queue comme celles des rats.

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Le repas du castor

 

Compte rendu : ce fût une bonne matinée remplie de découverte.

En conclusion, cette sortie nous permet d'approfondir nos connaissances, de s'émerveiller devant des espèces rares.

MERCI Stéphanie.   

Estelle, Jessica et Emilie

Photos Jessica et Stéphanie

11 juin 2009

Langue des signes

LANGUE DES SIGNES FANCAIS

                                                               

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La Langue des signes française (LSF) est une langue visuelle qui est la langue des signes utilisée par les sourds et muets français (attention aux termes employés, la plupart des sourds ne sont pas muets, au sens clinique du terme) et certains malentendants pour traduire leur pensée. La LSF est une langue à part entière et un des piliers de l’identité de la culture sourde.

Pendant longtemps, les sourds, isolés, n’ont pu enrichir leur langues signées et ont dû se contenter d’une gestuelle simpliste.
C’est dans les familles de sourds qu’ont pu s’élaborer les premiers fondements de LSF. Et c’est en se regroupant que les sourds ont pu enrichir leur langue.

SON HISTOIRE
L’abbé Charles Michel de l’Epée fut, en 1760, le premier entendant connu à s’intéresser aux modes de commucination des « sourds-muets » en observant un couple de jumelles sourdes communiquer entre elles par gestes ; il découvre l’existence d’une langue des signes. Il décide alors de regrouper les enfants sourds pour les instruire. Il apprend lui-même la langue des signes grâce à ses élèves et démontre les progrès obtenus jusque devant la Cour de France. C’est ainsi qu’il peut ouvrir une véritable école pour sourds qui deviendra l’Institut national des jeunes sourds, aujourd’hui Institut Saint-Jacques, à Paris. A la mort de l’abbé de l’Epée en 1789, l’abbé Sicard lui succède et tente d’imposer un langage gestuel conventionné et agrémenté d’une grammaire de « signes méthodiques » qui sera abandonné par la suite.

Cepandant, les oralistes considèrent que les sourd doivent apprendre à parles pour s’intégrer dans la société. Le congrès de Milan en 1880 – où l’immense majorité des participants est entendante, décrète l’abandon de la langue des signes dans l’enseignement Trois raisons sont invoquées :
- La LSF n’est pas une vraie langue
- Elle ne permet pas de parler de Dieu
- Les signes empêchent les sourds de bien respirer

En 1991, la loi Fabius favorise le choix d’une éducation bilingue pour les sourds : LSF et le français écrit et oral. En février 2005, une loi institue la LSF comme langue officielle en France.

LES SIGNES
Des signes venus du mimi (dits iconiques) beaucoup de signes peuvent être faciles à retenir même pour un entendant car ils font partie du mime pour des actions (manger, dormir, parler…), des objets (pommes de terre, poupée…), des lieux ou paysages (école, maison, montagne…), des animaux (vache,escargot, éléphant).

ALPHABET DACTYLOLOGIQUE
L’alphabet dactylologique est la façon de signer l’alphabet latin. Il est utilisé pour épeler les noms propres ou les mots n’existant pas encore en LSF. La dactylologie de LSF se fait d’une seule main, alors que l’anglaise se pratique avec les deux mains.

VOCABULAIRE ET GENESE DES SIGNES

Le lexique des signes est toujours en perpétuel mouvement et s’enrichit encore aujourd’hui. En effet, au fur et à mesure que le monde des sourds découvre et accède à des milieux spécialisés (milieu étudiant ou professionnel), le besoin de créer de nouveaux signes se fait davantage sentir.

FRANÇAIS SIGNE
Le français signé est l’utilisation des signes de la LSF ordonnés selon la syntaxe linéaire de la langue française. Ce compromis naît de la nécessité de communiquer ; il est utilisé par des entendant de langue maternelle française qui ont d’ailleurs parfois une bonne connaissance des signes mais ne maîtrisent pas la syntaxe de la LSF.

AUTRES LANGUES DES SIGNES

Il n’y a pas de langue de Signes universelle. Entre les différentes langues signées, la grammaire présente des similarités qui les distinguent des langues parlées, mais le vocabulaire diffère grandement. Il existe par exemple la langue des signes américaine (ASL), la langue des signes britannique (BSL), la langue des signe belge (Langue des Signes de Belgique Francophone, LSGB), la langue des signes québécoise (LSQ).

La langue des signes américaine est proche de la LSF, avec une similarité lexicale de 43% sur une liste-type de 872 mots. Ceci est dû à l’influence de Roch-Ambroise Cucurron Sicard sur Thomas Hopkins Gallaudet, le fondateur aux Etats-Unis de la seule université enseignant en Signes.

Il existe un dialecte de la LSF, la Langue des Signes de Marseille, utilisée par un millier de personnes à Marseille, Toulon, La Ciotat et Salon de Povence. On la retrouve dans l’enseignement de la seule école au Togo utilisant les Signes.

La langue des signes Européeenne est une langue fusionnée à partir des sourds multi-linguistes en Suisse (Allemand, Italien, Français et Romanche). La langue des signes Espagnole et autre langues comme l’anglais semble rejoindre à cette nouvelle langue des signe Européenne en fusionnant grâce à la langue des signes Internationale.

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