Le piercing: Un phénomène de mode sans risque?
Avant d’être un phénomène, le piercing est un acte qui a des origines
tribales d’un peu partout dans le monde et d’époques différentes. En effet,
dans bien des sociétés primitives, on a utilisé les bijoux corporels, tout
comme le tatouage ou les scarifications, soit pour des raisons purement
esthétiques, soit de manière rituelle pour affirmer son appartenance à une
castre particulière. En Occident, ces pratiques ne sont réellement ‘’en vogue’’
que depuis la fin des années 80’ : d’abord aux USA dans le milieu gay,
puis en Europe dans certaines scènes musicales.
Jean-Paul Gaultier a été un des premiers à nous faire découvrir le
piercing en France en fin d’année 1993 avec un de ses défilés diffusé à la
télévision. Jusqu’à ce jour, on n’avait encore jamais vu de piercings présentés
au grand public. Le piercing était à l’époque considéré comme une pratique
marginale et sado-masochiste !
Le premier studio de piercing français fut ouvert à Paris sous
franchise américaine, en novembre 1994. Avant cette date, il fallait aller à
Londres ou à Amsterdam pour se faire percer.
Depuis, peu de studios réservés uniquement au piercing existent en
France, les studios de tatouage se chargent la plupart du temps de proposer ce
service.
Aujourd’hui, le phénomène a pris
de l’ampleur et il touche de plus en plus de personnes, de tous milieux et de
tous âges. En règle, on se fait percer par coquetterie. Cette pratique n’est
plus ‘’réservée’’ à une tranche marginale de la population comme à ses débuts
en 1995
La classe d’âge la plus représentative est celle des 15-20 ans avec une majorité pour les filles.
Histoire du piercing par emplacement
* Nez : Son origine date d’il y a 4000 ans, au Moyen Orient. Il s’est répandu
en Inde au 16e siècle. Là aussi, lorsqu’on le portait, on se
distinguait socialement des autres : on était riches. Dès les années
1960-70, il fut adopté par les Hippies et les Punks
Règles d’hygiènes
Les gants d’examen non stériles : Ils sont utilisés pour protéger les mains du professionnel. Il est
recommandé d’en porter dès qu’il y a risque de contact avec le sang ou liquides
biologique. Cette protection est indispensable si les mains du professionnel
présentent des plaies ou des lésions de la peau (eczéma, ect ).
Les gants
chirurgicaux stériles : Ils sont utilisés pour protéger le
client. Ils doivent être portés, pour réaliser le geste comportant une
effraction cutanée ; pour manipuler du matériel stérile.
Quel que soit le
type de gants, il est nécessaire d’en changer entre chaque client.
Les aiguilles utilisées sont impérativement à usage
unique, dans tous les cas, et pour toutes les techniques de modifications
corporelles. Après utilisation, ce matériel est jeté dans des collecteurs
spécialement prévus à cet effet.
Le matériel
réutilisable doit être stérilisé par l’opérateur après chaque utilisation. Dans
le cas du piercing, le bijou doit lui aussi être stérile au moment de sa mise
en place.