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16 janvier 2009

Le piercing: Un phénomène de mode sans risque?

Avant d’être un phénomène, le piercing est un acte qui a des origines tribales d’un peu partout dans le monde          et d’époques différentes. En effet, dans bien des sociétés primitives, on a utilisé les bijoux corporels, tout                    comme le tatouage ou les scarifications, soit pour des raisons purement esthétiques, soit de manière rituelle               pour affirmer son appartenance à une castre particulière. En Occident, ces pratiques ne sont réellement ‘’en             vogue’’ que depuis la fin des années 80’ : d’abord aux USA dans le milieu gay, puis en Europe dans certaines           scènes musicales.

 

Jean-Paul Gaultier a été un des premiers à nous faire découvrir le piercing en France en fin d’année 1993               avec un de ses défilés diffusé à la télévision. Jusqu’à ce jour, on n’avait encore jamais vu de piercings présentés          au grand public. Le piercing était à l’époque considéré comme une pratique marginale et sado-masochiste !

Le premier studio de piercing français fut ouvert à Paris sous franchise américaine, en novembre 1994. Avant cette date, il fallait aller à Londres ou à Amsterdam pour se faire percer.

Depuis, peu de studios réservés uniquement au piercing existent en France, les studios de tatouage se                       chargent la plupart du temps de proposer ce service.

 

Aujourd’hui, le phénomène a pris de l’ampleur et il touche de plus en plus de personnes, de tous          milieux et de tous âges. En règle, on se fait percer par coquetterie. Cette pratique n’est plus ‘’réservée’’ à une tranche marginale de la population comme à ses débuts en 1995

La classe d’âge la plus représentative est celle des 15-20 ans avec une majorité pour les filles.


Histoire du piercing par emplacement

 

* Oreille : Ce piercing permettait de distinguer une personne riche d’une personne pauvre. Dans le sud de              l’Afrique, les tribus percées les trous et plus il était grand, plus grand était leur rang social.

 * Nez : Son origine date d’il y a 4000 ans, au Moyen Orient. Il s’est répandu en Inde au 16e siècle. Là aussi,            lorsqu’on le portait, on se distinguait socialement des autres : on était riches. Dès les années 1960-70, il fut                adopté par les Hippies et les Punks

 * Septum : Son origine vient des Papous et d’autres tribus tribales très anciennes… dans ces tribus, autant      les hommes que les femmes se perçaient la cloison nasale pour y passer des bijoux en or la plupart du temps…

 * Langue : Dans les temples aztèques et mayas, les prêtres se perçaient la langue lors des rituels pour                      communiquer avec les Dieux.

  * Lèvres/ Labret : Les tribus africaines ainsi que sud américaines s’ornaient les lèvres de bijoux en or pour          séduire.

 * Sein : Le piercing au sein était considéré comme signe de force, de virilité, d’endurance. Les Romains se                perçaient les mamelons pour tenir leurs capes et pour montrer leurs hauts grades.

 * Nombril : La première du piercing au nombril remonte aux Egyptiens. Seules les familles royales avaient          le droit de se percer le nombril.

 * Surfaces : Les piercings de surfaces sont le résultats de ‘’performances’’, de gens qui ont voulu tester le                piercing et aller plus loin.


Règles d’hygiènes

 
Pour limiter la transmission entre client et opérateur :

 * Le lavage et la désinfection des mains : Le lavage des mains est la mesure la plus importante               pour prévenir la transmission des infections. Il se pratique le matin en arrivant et le soir en partant, avant et           après tout geste contaminant ou à risque (sotie des toilettes, manger, fumer, ect).

         * Le port des gants ne dispense pas du lavage des mains :

Les gants d’examen non stériles : Ils sont utilisés pour protéger les mains du professionnel. Il est                      recommandé d’en porter dès qu’il y a risque de contact avec le sang ou liquides biologique. Cette protection est          indispensable si les mains du professionnel présentent des plaies ou des lésions de la peau (eczéma, ect ).   

Les gants chirurgicaux stériles : Ils sont utilisés pour protéger le client. Ils doivent être portés, pour                 réaliser le geste comportant une effraction cutanée ; pour manipuler du matériel stérile.

Quel que soit le type de gants, il est nécessaire d’en changer entre chaque client.

Pour limiter la transmission de client à client :

 * Tous les articles « qui percent la peau » doivent être stériles : Il faut utiliser chaque fois du                        matériel à usage unique vendu stérile par le fabriquant (il est préemballé et la mention « stérile » est indiquée          sur l’emballage).

Les aiguilles utilisées sont impérativement à usage unique, dans tous les cas, et pour toutes les techniques de             modifications corporelles. Après utilisation, ce matériel est jeté dans des collecteurs spécialement prévus à cet            effet.

 Le matériel réutilisable doit être stérilisé par l’opérateur après chaque utilisation. Dans le cas du piercing, le            bijou doit lui aussi être stérile au moment de sa mise en place.                                                                                                                                                                                                   Pour limiter « l’auto –infection » du client :

 *Ne pas percer une peau ou une muqueuse qui semble infectée : Si l’on observe des signes locaux qui          peuvent faire suspecter une infection, comme des verrues,des boutons, des croûtes, un suintement ou autre             anomalie, on doit s’abstenir de réaliser le geste. Avant tout geste comportant une effraction de la barrière                 cutanée ou muqueuse, il faut donc contrôler l’état de la peau ou de la muqueuse dans la région concernée.

 *Désinfecter l’endroit qui va être percé avec un antiseptique.

 *Nettoyer et désinfecter les surfaces de travail : Après chaque client, les surfaces qui peuvent avoir été contaminées par des instruments, du matériel souillé, des projections ou qui ont été touchées par les mains de l’opérateur doivent être nettoyées et désinfectées.   

 

 

 

 

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