Mangas
XXX Sortie au Japon en 2003 , les séries XXXHolic et Tsubasa Reservoir Chronicles sont arrivées en France entre Novembre et Décembre 2004, par l’intermédiaire de Pika. Ces deux mangas se suivent comme un crossover . Derrière ce nom quelque peu barbare se cache une idée Marketing géniale , aussi commercialement interessé qu’artistiquement audacieuse. Qu’est ce que le terme de crossover fait ici précisement ? En fait, dans le 1er tome de Tsubasa , Shaolan , tenant une Sakura inconsciente dans ses bras, se retrouve face à Yukô. Or , XXXHolic nous permet de retrouver la sorcière Yukô, accompagnée de son acolyte Kimihiro ; ainsi on en apprend un peu plus sur elle. A la fin du 1er volume de XXXHolic, Shaolan et Sakura arrivent dans notre monde. Le deuxième volume de XXXHolic verra ainsi la scène de rencontre Shaolan / Yukô racontée sous un angle différent… Par la suite, on imagine de futures scènes racontées ainsi de deux points de vue différents. Du point de vue éditorial, Pika a privilégié une sortie bimestrielle pour les deux titres, alternant Tsubasa et XXXHolic : le lecteur est donc invité à lire les mangas à la suite, pour suivre en parallèle les deux histoires . Toutefois le crossover ne s’arrête pas là ! En effet , dans Tsubasa les CLAMP s’amusent à recycler les nombreux personnages qu’elles ont créés, leur donnant une autre personnalité, changeant leurs métiers ou leurs vêtements. Dans XXXHolic en revanche, les éléments tirés de leurs précèdents mangas sont réutilisés tels quels : ainsi voit-on les deux héros de Lawful Drug , ou retrouve –t –on la baguette magique de Sakura ( Sakura chasseuse de cartes) . L’histoire : Un jour, alors qu’il est en train de se faire piétiner par un esprit, Watanuki mit la main sur la palissade d’une maison et l’esprit disparût. Il se releva et vit une petite maison située entre deux immeubles. Quant tout à coup ses jambes se mirent à bouger et l’emmenèrent malgré lui dans cette étrange maison ou il fut acceuilli par deux petites filles nommée Marudashi et Morodashi ( Maru et Moro). Elles conduisirent Watanuki devant une porte, qu’elles ouvrirent. Les portes donnaient sune pièce avec un canapé où une femme était allongée. Watanuki lui expliqua qu’il était entré par mégarde et que c’était ses jambes qui l’avaient conduit ici par hasard. La jeune femme se prénommait Yukô Ichihara. Bien évidemment, il ne s’agit pas de son vrai prénom. Yukô lui expliqua que sa palissade était un kekkaï (barrière de protection), que le hasard n’existait pas et que sa visite était inéluctable (autrement dit que c’était le destin). Mais également, que Watanuki se trouvait dans une boutique qui exauce les vœux et que c’était une sorcière capable de le libérer de ce don qu’il détestait tant. Cependant, tout à un prix chez Yukô, elle n’exauce les vœux de ses clients que s’ils lui versent un paiement d’une valeur équivalente. C’est ainsi que Watanuki fît la rencontre de Yukô et qu’il devint son homme de ménage, jusqu’à ce que son travail atteigne une valeur équivalente à son vœux. Il devra également aider la mystérieuse voyante dans son <<commerce de vœux>>grâce auquel, il rencontrera de nombreuses personnes et d’esprits qui le feront évoluer et qu’il verra évoluer selon la politique de vente un peu particulière de Yukô. XXXHolic L’intrigue s’organise selon différentes <<affaires>> de type surnaturel (le plus souvent reliée aux clients de Yukô et à leurs souhaits) présentées dans l’ordre chronologique. Chacun de ces évènements est l’occasion pour les personnages de tirer différentes leçons, souvent difficiles à accepter, sur l’existence et qui lui permettent d’évoluer. Au niveau des dessins, il existe une certaine différence avec les autres œuvres du studio. Alors que les CLAMP affectionnent souvent les trames, le graphisme de XXXHolic joue au contraire sur un contraste entre des aplats de noir et des zones laissées blanches avec parfois quelques rayures verticales, ce qui donne au manga un style sensé s’accorder à l’ambiance étrange et occulte des évènements. Une autre particularité de XXXHolic est le soin accorder à l’édition reliée par les auteurs et l’éditeur. Les couvertures contiennent entre autres des parties brillantes et les bordures des pages sont colorées. Il est également à noter que les quatres premières pages de chaque volume sont en couleur. Au final, l’édition française est pratiquement identique à l’original. Mon avis personnel :
Manga : XXXHolic de CLAMP.